
IFNOR Fast and Fun – Marie-Alix et Guillaume
Thé ou café, dossier bien ficelé ou client satisfait ? Marie-Alix Fosse et Guillaume Perez se dévoilent, face caméra.
Écrit le 20/02/2025
Juridique
Le régime « Catastrophes Naturelles », instauré par la loi du 13 juillet 1982, repose sur un partenariat public-privé. Lorsqu’un sinistre climatique majeur est reconnu par un arrêté interministériel, les assureurs sont tenus d’indemniser les victimes via la garantie obligatoire « Catastrophes Naturelles », incluse dans tous les contrats couvrant les dommages aux biens.
Toutefois, avec le changement climatique, la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, tempêtes, glissements de terrain…) ont connu une hausse sans précédent. Or, le taux de surprime prélevé sur les contrats d’assurance n’avait pas été réévalué depuis près de 25 ans, créant un déséquilibre financier mettant en danger la viabilité du système.
Une hausse inévitable
En 2023, des projections alarmantes indiquaient que le coût des sinistres climatiques allait augmenter de 40 % à l’horizon 2050. Il était donc devenu nécessaire d’ajuster le financement du régime « Catastrophes Naturelles » pour assurer sa pérennité et renforcer la prévention des risques. C’est dans ce contexte que l’Etat a acté, via un arrêté publié en décembre 2023, une augmentation du taux de la surprime applicable aux assurances habitation et automobile.
Depuis le début de l’année, les nouveaux taux de surprime sont appliqués sur l’ensemble des contrats d’assurance renouvelés ou souscrits :
Cette hausse a un impact direct sur les copropriétés et les particuliers, puisque la majoration des primes d’assurance entraîne une augmentation des charges. Si ce relèvement était attendu, il a tout de même suscité des interrogations, notamment sur la manière dont les syndics allaient gérer cette nouvelle donne budgétaire pour limiter les répercussions sur les copropriétaires.
Un impact sur les copropriétés et les assurés
Avec cette augmentation, les syndics ont dû adapter leurs prévisions budgétaires. La hausse de la taxe « Catastrophes Naturelles » a aussi remis sur le devant de la scène l’importance de prévenir les risques et d’adopter des stratégies pour limiter les sinistres.
Certaines copropriétés ont ainsi engagé des réflexions sur des actions de prévention : amélioration des systèmes d’évacuation des eaux pluviales, renforcement des structures face aux tempêtes ou encore installation de dispositifs anti-inondation dans les parkings souterrains. Ces mesures, si elles entraînent un coût initial, pourraient à terme permettre de limiter les hausses de primes d’assurance.
Que faire en tant que copropriétaire ?
Face à ces changements, les copropriétaires doivent rester vigilants et bien informés sur l’impact financier de cette hausse sur leurs charges. Il est essentiel de :
Au Cabinet IFNOR, nous suivons attentivement l’impact de cette hausse sur nos copropriétés clientes et accompagnons les conseils syndicaux dans l’analyse des solutions possibles. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre gestionnaire pour faire le point sur cette évolution et envisager ensemble les meilleures stratégies d’adaptation.
Pour aller plus loin
Thé ou café, dossier bien ficelé ou client satisfait ? Marie-Alix Fosse et Guillaume Perez se dévoilent, face caméra.
Le Cabinet IFNOR dévoile sa charte d’entreprise. Bernard Duval, Christophe Perez et Thibault Duval présentent ce document qui guide désormais le fonctionnement du cabinet au quotidien.
Les causes de loyer impayé sont nombreuses. Quelles options s’offrent aux propriétaires confrontés à ces situations délicates ? Le Cabinet IFNOR vous accompagne et répond à vos questions.