Les 26 et 27 juin, Christophe Perez, Bernard Duval et Thibault Duval, cogérants du Cabinet IFNOR, étaient à La Baule pour participer au Club Utilisateurs Neoteem, éditeur du logiciel métier Lojji. Un rendez-vous riche d’enseignements, consacré aux retours d’expérience, à la co-construction des prochaines fonctionnalités… et aux grandes évolutions à venir pour les utilisateurs. Christophe et Bernard font le point sur ce tournant technologique et humain.
Quels seront les principaux changements apportés par cette nouvelle version ?
Bernard Duval : Deux évolutions majeures. D’abord, la version mobile du logiciel, utilisable directement sur smartphone. Elle permettra à nos collaborateurs de rester pleinement opérationnels en déplacement. Ensuite, le couplage téléphone/logiciel : quand un client appelle, sa fiche remontera automatiquement à l’écran. Cela veut dire une traçabilité automatisée des échanges, un gain de temps, et une bien meilleure qualité de suivi.
Autre avancée majeure : l’interconnexion avec les assureurs. Lorsqu’un sinistre est déclaré, il pourra l’être simultanément dans notre outil et dans celui de l’assureur. Résultat : moins de double saisie, et une gestion plus fluide.
Christophe Perez : Et surtout, un accès complet à la base de données depuis le mobile. On a vu une démonstration très convaincante : un ordre de service qui a été envoyé à une entreprise en 7 secondes, en direct depuis un immeuble. Moins de temps derrière un bureau, c’est plus de présence sur le terrain.
Comment avez-vous identifié le besoin de faire évoluer votre logiciel métier ?
BD : Nous avons rejoint le Club Utilisateurs Neoteem dès sa création. J’en suis même vice-président. Ce club, c’est un espace d’échange entre le personnel de Neoteem et les utilisateurs de Lojji, le logiciel. On s’y retrouve chaque année pour formuler des retours, proposer des évolutions et tester les nouveautés. C’est dans cet esprit collaboratif qu’est née cette dernière version.
CP : Nous sommes l’un des cabinets pilotes historiques. Dès 2009, nous avons été les premiers à migrer vers Lojji. Cette relation de confiance avec Neoteem nous permet aujourd’hui d’avoir une véritable influence sur le développement de l’outil.

Quels sont les objectifs stratégiques de cette évolution ?
BD : D’abord, gagner en rapidité et en fluidité dans le traitement des demandes clients. Et ensuite, libérer du temps pour ce qui compte vraiment : la proximité avec nos copropriétaires.
CP : Et permettre aussi aux clients d’accéder à leurs informations quand ils le souhaitent, sans attendre nos horaires d’ouverture. Plus d’autonomie pour eux, et plus de disponibilité de notre côté.
Et l’intelligence artificielle dans tout ça ?
CP : Elle sera intégrée à tous les niveaux. Le logiciel proposera des réponses semi-automatiques, basées sur la réglementation et notre propre base de données. Si un gestionnaire cherche un détail dans un règlement de copropriété de 200 pages, l’IA le mènera directement à la bonne ligne. À terme, même nos clients pourront interagir via un chatbot connecté à notre logiciel métier, pour des réponses immédiates et pertinentes.
BD : L’IA nous aidera aussi dans des tâches comme la rédaction automatique de comptes-rendus, ou encore la recherche d’informations juridiques sur des bases comme Légifrance.
L’IA remplacera-t-elle certaines fonctions humaines ?
BD : Absolument pas ! Elle vient en appui, pas en remplacement. L’humain reste central dans la relation avec les copropriétaires. Le tout-automatisé ne convient pas à tout le monde. Chez IFNOR, nous restons convaincus que l’humain fait la différence.
CP : Nos équipes pourront déléguer les tâches chronophages au logiciel et passer plus de temps au contact des clients et sur les immeubles. Moins de saisie, plus de terrain.
Et pour vos clients ?
CP : Davantage de réactivité, des réponses plus rapides, un meilleur suivi. Et surtout, plus de retours d’informations. Quand on gagne du temps sur la technique, on peut en consacrer davantage à la relation client. C’est essentiel.
Pourquoi le cabinet IFNOR mise-t-il autant sur l’innovation dans un secteur encore très traditionnel ?
BD : Parce que les attentes des clients évoluent. Nous vivons dans une société de l’instantané. Il faut s’adapter. Lojji est l’un des rares logiciels à avoir été conçu récemment, avec les professionnels du métier, là où d’autres outils ont 20 ou 30 ans d’âge. Et Neoteem, c’est une entreprise en croissance, portée par une nouvelle génération… comme IFNOR.
CP : L’innovation est l’une des valeurs portées depuis toujours par le Cabinet IFNOR. Dès le départ, nous avons été les premiers à proposer un extranet complet, ou encore le paiement par carte bancaire. Innover, c’est notre manière de rester utiles, réactifs, et proches de nos clients. Et ces futures versions de Lojji s’inscrit pleinement dans cette dynamique.
