«Aucune journée ne ressemble à une autre : on touche à tout, et on apprend tous les jours»

Écrit le 20/12/2025

Ifnor

Après une première vie professionnelle en Normandie, Gaëtan Duval a choisi de rejoindre le Cabinet IFNOR en alternance pour se former au métier de gestionnaire de copropriété. Dans cette interview, il raconte son arrivée “par la porte du terrain”, ce qui l’a surpris dans le métier et ce qui le motive au quotidien…

Gaëtan, qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre le Cabinet IFNOR et la gestion de copropriété ?

Gaëtan Duval. Franchement, au départ, je n’avais pas spécialement envie de travailler dans l’immobilier. Il y a évidemment la dimension familiale, mais ce n’est pas que ça. Je travaillais dans la voile, en Normandie. C’est très bien l’été quand il fait beau, mais l’hiver c’est plus monotone… et je ne me voyais pas faire ça pendant 20 ans.

Je me suis posé la question du “long terme” : est-ce que je me sens bien dans ce métier, est-ce que je m’y projette ? Et en y réfléchissant, je me suis dit que j’avais plus d’avenir, et surtout plus de perspectives, dans ce secteur-là. L’immobilier, la copropriété, c’est concret, vivant, et je m’y voyais davantage.

Tu es arrivé en alternance. Comment s’est passée ton immersion au sein du cabinet ?

G.D. J’ai commencé par un stage de six mois, pour être sûr. Et ça m’a plu. Ensuite j’ai enchaîné avec l’alternance, qui a démarré en septembre 2023. Au début, j’étais assistant puis gestionnaire sur 5-6 copropriétés.

Aujourd’hui, je gère 29 copropriétés dans mon portefeuille. Je suis arrivé au cabinet en décembre 2022. J’ai beaucoup posé de questions pour comprendre l’environnement, les réflexes, le vocabulaire, les situations. En copropriété, il faut assimiler vite, sinon on se fait déborder.

Fils du fondateur, frère et cousin des cogérants : cette dimension familiale, c’est un atout ou une pression ?

G.D. Je le vis un peu des deux façons. J’ai envie de toujours bien faire. De bien travailler. Et de contribuer à cette réussite familiale, parce que je sais ce que ça représente. Le seul petit bémol, c’est que le métier ne s’arrête pas au vendredi soir. En famille, ça continue forcément le week-end (rires). Quand on connaît les immeubles, les dossiers, les gens… on y pense et on discute forcément à la maison ! Mais ça fait aussi partie du métier.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en découvrant la réalité du poste ?

G.D. Au début, je ne connaissais pas du tout le métier. Et quelque part, j’ai découvert le quotidien de mon père et de mon frère “de l’intérieur”. Les premières semaines, je restais beaucoup au bureau : c’est nécessaire pour apprendre, mais parfois c’est un peu lassant.

Et puis je me suis rendu compte que c’est un métier qui touche à plein de choses : le juridique, les travaux, la relation copropriétaires, la gestion de situations parfois sensibles… Aucune journée ne ressemble à une autre, et ça demande des compétences très larges. Surtout, il faut toujours apprendre, se mettre à jour, maîtriser les dossiers. En copropriété, le cadre évolue, les obligations changent, donc on n’a pas le choix : il faut suivre.

Un dossier qui t’a marqué depuis ton arrivée ?

G.D. Oui : un sinistre assez particulier à Fresnes. On était en contradiction avec l’assurance… et on avait raison. On a obtenu le remboursement de tout le dossier pour la copropriété. C’était un gros dossier, pas simple, avec une facture de plus de 10 000 €. Mais c’est typiquement le genre de situation où on se dit : “ok, notre boulot a un impact direct”. Et ça, c’est motivant.

Selon toi, qu’est-ce qui distingue IFNOR dans l’accompagnement des copropriétés, en Normandie comme en Île-de-France ?

G.D. La proximité avec les clients, déjà. Et le côté cabinet familial, qu’on veut conserver. Même sur des choses toutes simples : j’ai récupéré des copropriétés qui étaient suivies par mon père, et les clients me demandent de ses nouvelles. Ça en dit long sur le lien qui existe.

Et puis il y a la proactivité. L’objectif, au fond, c’est la satisfaction client, et ça passe par une bonne connaissance du métier, des évolutions légales et l’anticipation. Par exemple, on nous a présenté une solution de régulation du chauffage : on a tout de suite vu l’intérêt et on la propose aux copropriétés concernées, sans attendre qu’on nous la réclame.

Même logique pour les bornes de recharge des voitures électriques : précâblage, dispositifs d’accompagnement… quand il y a des opportunités, et parfois des financements très avantageux, il faut en faire profiter les copropriétés tant que c’est possible. Notre rôle, c’est aussi d’apporter une plus-value concrète, au bon moment.

PARTAGE

L'article vous a plus ? Partagez-le !

PLUS D'ARTICLES

Nos derniers articles

Le cabinet IFNOR utilise des cookies sur son site web pour vous offrir l’expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées.