
IFNOR Fast & Fun : Barbara, Thibault et Morgane
Thé ou café, dossier bien ficelé ou client satisfait, une chanson favorite ? Barbara Dufour, Thibault Duval et Morgane Jennet se dévoilent, face caméra.
Écrit le 23/09/2025
Juridique
Paru au Journal officiel du 21 août 2025, le décret vient modifier en profondeur le contenu des rubriques que les syndics doivent renseigner dans le registre national d’immatriculation des copropriétés (RNIC). Derrière ce texte technique se cache un enjeu central : permettre aux pouvoirs publics, aux notaires, mais aussi aux copropriétaires eux-mêmes, de disposer d’une photographie claire et actualisée de l’état des immeubles collectifs.
Concrètement, le décret prévoit l’intégration de nouvelles données, parmi lesquelles :
Un registre au service de la transparence
Ces informations, déjà partiellement présentes dans les diagnostics obligatoires, sont désormais regroupées et rendues accessibles au sein du registre. Une mesure qui s’inscrit dans le prolongement de la loi du 9 avril 2024 visant à accélérer la rénovation de l’habitat dégradé et à simplifier les grandes opérations d’aménagement.
Le décret entrera en vigueur 18 mois après sa publication, soit le 21 février 2027. Les syndicats de copropriétaires disposent donc d’un délai pour se mettre en conformité. En attendant, chaque copropriété peut se rapprocher de son gestionnaire IFNOR pour anticiper cette évolution et préparer les données nécessaires.
De nouvelles obligations pour les syndics et les copropriétaires
Au-delà de l’aspect administratif, ce renforcement du registre traduit une volonté politique claire : identifier plus rapidement les copropriétés fragiles afin de déclencher, si nécessaire, des mesures d’accompagnement.
La mise à jour régulière des informations devient un levier essentiel pour suivre l’état technique du bâti, détecter les besoins de travaux, anticiper les risques de dégradation.
L’accès élargi aux données constitue également une nouveauté importante. Le public pourra librement consulter certaines informations générales, tandis que les notaires bénéficieront d’un accès complet pour chaque copropriété. Une transparence accrue, qui s’accompagne toutefois de sanctions en cas de manquement : comme le rappelle la loi ALUR, un retard d’immatriculation ou de mise à jour peut entraîner une amende de 20 € par lot et par semaine.
Là encore, le rôle du syndic est déterminant. Assurer une transmission fiable et exhaustive des données, c’est non seulement répondre à une obligation légale, mais aussi valoriser le patrimoine collectif. Les équipes du cabinet IFNOR accompagnent déjà leurs clients dans cette démarche : n’hésitez pas à interroger votre gestionnaire pour comprendre ce que cela implique pour votre copropriété.
Créé par la loi ALUR de 2014, le registre national d’immatriculation des copropriétés (RNIC), plus connu sous le nom de registre des copropriétés, est une base de données nationale et dématérialisée, gérée par l’Anah. Il recense l’ensemble des copropriétés résidentielles françaises, quelle que soit leur taille. Son objectif est double : d’une part, améliorer la connaissance du parc immobilier collectif, et d’autre part, identifier les situations à risque (impayés, dégradations, absence de travaux).
L’inscription initiale est obligatoire pour toutes les copropriétés, tout comme la mise à jour annuelle des données. Les syndics professionnels sont chargés de télédéclarer les informations sur le portail officiel registre-coproprietes.gouv.fr
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Réunis les 15 et 16 septembre en Normandie pour leur séminaire annuel, les collaborateurs du Cabinet IFNOR ont travaillé sur la gestion du temps et des priorités, avant de partager des moments de convivialité.
IFNOR part à la rencontre de Benoit Delesalle, à Villers-sur-Mer. Le cabinet assure la gestion de sa copropriété depuis une dizaine d’années.